mercredi 23 octobre 2013

La Nouvelle Droite française.

A la lumière de l'article publié par l'AFP, il apparaît qu'un nouveau danger politique point à l'aube de l'Europe nationaliste qui couve sous les conjonctures actuelles. En dressant le bilan européen qui se traduit par l'éradication des classes sociales défavorisées au sein du système précarisé par la crise, on observe un refus catégorique de la part des peuples de servir de cobaye aux politiciens. L'exemple le plus flagrant fut et demeure la Grèce, autrefois berceau de l'humanité, rayonnant par ses Lettres et sa Philosophie sur le pourtour de la méditerranée ! C'est dire combien l'humiliation de ce peuple est synonyme de déchéance sociale à cause d'un principe prévaricateur des richesses nationales. Vecteur populaire qui excita la colère du peuple espagnol à se mobiliser pour ne plus accepter l'avilissement de l'individu, la Grèce émeut plus qu'elle n'incite à la révolte : une civilisation hégémonique qui parle et écrit une même langue depuis plus de trois mille ans, obligée de renoncer à ses valeurs ! Inconscients des risques de conséquence politique, les parlementaires européens n'ont pas voulu voir cette partie-ci constituée de peuples unis sous une même idéologie : le Nationalisme ! Un populisme fait de mélange des genres unis pour une seule raison : recouvré les valeurs qui ont fait leur identité !

Alors pour y arriver, les facteurs de cause ne manquent pas ; on les trouve facilement chez tous ce qui ne fait pas partie de l'entité originelle de la mère patrie !

Evidemment, reproduire les erreurs du passé est pratiquement impossible ; et cela Marine le Pen le sait ! Au même titre qu'elle comprend que pour être définitivement considérée comme un parti à par entière, fondé sur des valeurs démocratiques, respectueuses des libertés individuelles et conforme à l'éthique communautaire européenne, il faut changer de cap idéologique ; quitte à décevoir les extrémistes des partis prônant une radicalité de la violence comme moyen ultime de dissuasion !

Et c'est parce que Marine le Pen va entamer une réforme du Front National que ce dernier risque de ramener en son giron, tous les déçus des partis opposés de Droite comme de Gauche !


Jean Canal, 24 octobre 2013.   

   

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